vendredi
mercredi
jeudi
FESTIVAL N.A.M.E: QUE LA FETE COMMENCE !!

Toilet Disco
Quoi de plus pénible (et frustrant) que de lire un compte rendu de fête où vous n’étiez pas… Mission délicate en effet pour votre serviteur de restituer l’atmosphère volcanique de
La tête dans les étoiles
Encore la tête dans les étoiles, nous nous dirigeons vers la condition publique pour assister au live de FuckPony aka Jay Haze qui rend, avec ce projet, hommage à la house de Chicago. Autant dire qu’à l’écoute du maxi ″Lady Judy″, sorti chez Bpitch, on s’attendait à un live dancefloor moite. Quelle ne fut pas notre déception d’assister à un exercice de style, certes bien référencé, mais tout juste passable, transpirant l’ennui. Après ce live raté, retour aux valeurs sures avec Modeselektor, pour un set remarquable (comme dirait Notre Président), oscillant entre breakbeats hystériques, hip hop et electro ultra efficace. Et pour clore cette soirée, qui mieux qu’Andrew Weatherall ?! Mix impeccable, comme à son habitude, deep, progressif comme seul ce pionnier de la musique électronique anglaise sait le faire.
The Orb, the (bad) dream
Yann MAUBERT
www.myspace.com/namefestival
mardi
Le Réseau des Festivals de Culture Electronique

En mai 2006, MCD publiait un article sur la naissance du réseau des festivals de culture électronique. Un an plus tard, retour sur le projet et ses perspectives.
Alors quoi de neuf depuis la création du réseau en avril 2006 ? Deux petits nouveaux : NAME à Lille et Electroni[k] à Rennes. La grande nouveauté, c’est également d’avoir pris l’initiative de nommer une coordinatrice pour recueillir et échanger les informations. Jusqu’en novembre prochain, c’est donc Sabine Duthoit qui assure cette fonction. Autre décision pour améliorer l’efficacité du réseau : Se réunir plus souvent et notamment au moment des différents festivals.
Mais le gros projet du réseau est ailleurs. Pour lui donner vie, les festivals associés réfléchissent à un événement commun, une sorte de festival des festivals où tous les talents et toutes les énergies se mutualiseraient pour donner naissance à un projet de grande ampleur. Pour l’instant, le projet est toujours en gestation, dès qu’il y a du nouveau, on vous tient au courant, c’est promis…
YM
NUITS SONORES 2007 - WET WET WET
Dancing in the rain
Rave n’roll !!
Après la sculpture fécale, passons à l’architecture musicale avec le collectif Architek qui, cette année encore, faisait partie du circuit électronique et avait réinvesti pour l’occasion le garage Citroën. Côté son, on commence avec le collectif lyonnais Fits Artstep, qui nous emmène de l’electro jazz de Blinks au live Hard Tek de Ty von Dixit en passant par les breaks sauvages de Sound Invadaz. Viendront ensuite Luke Vibert et Water Lili pour faire bouillir le garage qui s’en souviendra longtemps. Sans perdre de temps, nous filons sur la péniche voir le marseillais Danton Eeprom, qui vient de monter son propre label Fondation, (on vous en reparle bientôt) et qui nous a offert un live des plus rock n’roll, finissant au milieu de la foule en délire à la manière d’un Iggy Pop au système pileux développé. Dantesque !
Kid Congo : Classe.
Vendredi : Retour aux subsistances pour la troisième nuit, accueillis par le live d’Apparat. Intense, psyché, druggy, trancey…les adjectifs manquent pour chanter les louanges du compère d’Ellen Alien qui a embarqué toute le public dans son voyage. Après cette performance, les sets de Loco Dice et de Damian Lazarus apparaissent bien fades. On commençait presque à ressentir de l’ennui quand le magistral Kid Congo monta sur scène. Ex guitariste des Cramps et du Gun Club, compositeur entre autres du redoutable Sex Beat, ce new yorkais latino, gay, revenu de tous les excès impose son attitude de félin freaky. Un charisme quasi mystique !! Côté musique, des reprises de Gun Club (sex beat, she’s like heroin to me), des titres de son nouveau groupe les pink monkey birds, dans la pure tradition du psychobilly, à la fois puissant, low tempo et terriblement… sexuel !
Le lendemain, dernier soir, rendez vous à la Chapelle de la Trinité pour assister au concert exceptionnel autour de l’œuvre vidéo de Christian Marclay. Trois équipes de musiciens proposaient trois bandes son. Les premiers Mark Cuningham (cofondateur du groupe MARS avec Arto Lindsay), Pierre Bastien et DJ Olive furent de loin les plus intéressants, le souffle hiératique de la trompette de Cuningham flottant, en apesanteur, au dessus des atmosphères mécaniques et bruitistes créées par Bastien et Olive. Le second projet fût de loin le plus barré : JG Thirlwell, figure de l’underground New Yorkais, FM Einheit (membre fondateur d’Einstürzende Neubaten) et Frederick le Junter. Les briques écrasées sur les tôles et la perceuse d’FM Einheit ont eu raison des tympans de plusieurs personnes … Enfin le dernier projet mené par ErikM, Jérôme Noetinger et Dieb 13 fut de loin le plus décevant. Volontiers redondant, la partition n’a jamais réussi à s’extraire de l’œuvre de Marclay.
Pour terminer la nuit, dernier passage par les Subsistances où nous attend le live du dernier poulain de l’écurie Border Community, le suédois Petter. La claque !! Un son bien dans l’esprit du label anglais, végétal et psyché, qui décidemment reste une des valeurs sures du moment. 6 :00, on sort du live de Yuksek, qui a transformé le Hangar en Hamam, vidés mais biens. Vivement l’année prochaine.
YM